La bombarde raisonne
La bombarde résonne, et, la main dans la main,
Les danseurs vont courant le long du grand chemin
Les filles de Gourin, aux jupes sur les hanches ;
Celles de Pont-Aven, si roses et si blanches,
Et bien d’autres encore bondissent sans repos,
Comme des grains de blé sous les coups des fléaux,
Regardez, regardez la bande qui défile !
Danseuses et danseurs, ils sont là plus de mille,
Qui sautent face à face en se parlant des yeux,
Et repartent ensemble avec des cris joyeux,
Haut le pied, jeunes gens ! pour quelques tours de ronde,
Auguste BRIZEUX, Les Bretons