Scène Bastille : cette salle est minable et le vestiaire obligatoire (désagréable surprise de 2€ qui fait donc grimper le prix d'entrée de 12 à 14€, el liquide s'il vos plaît : la maison n'accepte ni chèques ni cartes bleues). A ce prix là, on gagne le droit de s'offrir une consommation au bar immense qui est dans la salle même (prix allant 5 à 11€), puis de s'asseoir sur l'une des banquettes ou l'un des poufs crasseux qui sont en face, à l'un des guéridons de bois foncés sur lesquels sont posés cendriers et lumignons. Murs rouges foncé. Plafond noir. Un cagibi grillagé abrite le matériel de sono. Quatre gugusses en sweat-shirt y font le pot de fleurs. Lumière tamisée. Tu t'asseois à même le ciment, ou tu restes debout, les poches encombrées de ce que tu n'as pas laissé dans ton sac à l'entrée. 70 personnes : tu ne manqueras ni d'espace ni d'air (heureusement, personne ne fume. Ou presque).
Cécile et ses musiciens arrivent. L'acoustique est très bonne.
Cécile chante : mais c'est Sarah Mandiano dans
Hijo de la Luna ! Non, mais ça y ressemble tellement.... Cécile, qui à la mission bretonne lorsqu'elle avait présenté son album n° 1, sait créer une ambiance rien que par une première note de harpe, a progressé en chant et comme toujours d'emblée captive son auditoire.
Les morceaux qui sont tirés de l'album n°1 ont gagné en couleurs. C'est un plaisir que de les entendre sur scène dans cette nouvelle version. Les morceaux nouveaux sont dans la même veine, jusqu'au 2ème rappel, un dialogue étonnant entre le violon et la harpe, qui nous vient de Turquie.
Harpe celtique et chants du monde. Cécile et ses musiciens nous emmènent en Israël, en Louisiane, en Afrique mais aussi bien sûr en Bretagne, en Irlande et en Ecosse... chez les oiseaux, dans les arbres, au bord de la mer et nous donne à entendre les complaintes des amoureux et les rêves des enfants.
La liste de ses prochains rendez-ous avec le public -- Y COMPRIS A LA RADIO -- se lit d'un seul coup d'oeil ici :
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